Endométriose
L’endométriose : qu’est-ce que c’est ?
L’endométriose est une maladie chronique fréquente qui affecte environ 10 à 20 % des femmes.
Elle se caractérise par la présence de tissu utérin (ou tissu endométrial) en dehors de l’utérus.
Ce tissu extra-utérin anormal est composé de cellules similaires aux cellules utérines et est donc sensible au cycle hormonal féminin.
Il peut être situé dans les différents organes de la cavité abdominale : ovaires, vessie, tube digestif, péritoine, muscle ou ligaments…
Cette maladie est méconnue du grand public puisque plus de 2/3 des femmes ne connaissent pas l’existence même de cette maladie. Il existe plusieurs formes d’endométriose.
RESENDO
Pour en savoir plus, le site de RESENDO, réseau de soin proposé par l’Hôpital Saint Jospeh (Paris) en lien avec un réseau de praticiens libéraux
Quels sont les principaux symptômes évocateurs ?
Les principaux symptômes évocateurs et localisateurs de l’endométriose sont :
- Les dysménorrhées intenses (douleurs liées aux règles d’intensité douloureuse ≥ 8/10) ou entrainant un retentissement fonctionnel important comme un absentéisme fréquent (au travail ou à l’école), ou une résistance aux antalgiques de niveau 1
- Les dyspareunies (douleurs lors des rapports sexuels)s profondes
- Les douleurs à la défécation à recrudescence cataméniale
- Les signes fonctionnels urinaires à recrudescence cataméniale
- L’infertilité
Comment la dépister ?
L’endométriose est une maladie multifactorielle, résultant de l’action combinée de facteurs génétiques et environnementaux, et de facteurs liés aux menstruations.
Le risque de développer une endométriose pour les apparentées au premier degré est cinq fois plus élevé que dans la population générale. Néanmoins, il n’existe pas de données permettant de donner des conseils en prévention primaire de la maladie.
L’endométriose n’a pas systématiquement de conséquences pathologiques et peut être observée chez des femmes indolores et fertiles.
En l’absence de symptômes, il n’est pas recommandé de proposer un dépistage systématique dans des populations à risque augmenté , que ce soit sur des facteurs génétiques (endométriose chez une apparentée), ou sur des facteurs de risque menstruels (volume menstruel augmenté, cycles courts, premières règles précoces)
Quels critères diagnostics ?
Le diagnostic est clinique. Il repose sur les signes évocateurs précédemment cités.
Il est important d’évaluer les douleurs tant dans leur intensité que dans leur retentissements. Il est aussi nécessaire de rechercher les signes de sensibilisation à la douleur (douleurs d’allure neuropathiques pelvi-abdominales +/- irradiation dos et membres inférieurs à type de picotements, fourmillements, brulures).
Des échelles de qualités de vie sont utiles : Endometriosis Health Profile-30 (EHP-30) et sa version courte l’EHP-5, ou le questionnaire SF-36.
A l’examen clinique gynécologiques, on recherche des de signes évocateurs :
- visualisation de lésions bleutées à l’examen au spéculum du vagin ;
- palpation de nodules au niveau des ligaments utérosacrés ou du cul-de-sac de Douglas ;
- douleur à la mise en tension des ligaments utérosacrés ;
- utérus rétroversé ;
- annexes fixées au toucher vaginal.
Il n’y a pas lieu de rechercher une endométriose en cas de dysménorrhée isolée et contrôlée par une contraception hormonale, sans autre symptôme douloureux ni souhait de grossesse immédiat.
Bilan minimum préalable
- examen clinique (gynécologique si possible)
- évaluation biopsychosociale en cas de douleurs
- chroniques invalidantes
- échographie abdomino-pelvienne ou endovaginale
- IRM pelvienne
L’échographie pelvienne et l’IRM pelvienne ont des performances similaires pour le diagnostic d’endométriome.
Un MOOC
Le MOOC sur « l’endométriose : l’affaire de tous », comporte 41 cours répartis en 5 thématiques :
- épidémiologie et diagnostic
- douleur et endométriose
- fertilité et endométriose
- le traitement chirurgical
- les parcours médicaux en cas d’endométriose.
Pour chaque cours, vous pourrez tester vos connaissances et vous aurez à disposition des ressources complémentaires.
Des clips vidéo
Afin d’améliorer la prise en charge, « Les bulletins de l’endométriose » mettent en situation des professionnels de santé et leurs patientes lors d’une consultation, dans différentes situation cliniques :
- L’adolescente chez qui l’on suspecte une endométriose
- La jeune femme souffrant de douleurs chroniques
- La femme ayant un désir d’enfant
- La femme en péri-ménopause
Le but de ces vidéos est de transmettre à tous les professionnels de santé, les réponses aux questions fréquentes que se posent les patientes atteintes d’endométriose et de communiquer les bonnes pratiques à adopter afin de les accompagner au mieux aux différents stade de leur vie de femme.
Il peut arriver qu’un professionnel de santé, notamment de premier recours, se retrouve démuni face à une patiente chez qui l’on suspecte une endométriose ou une patiente déjà diagnostiquée.
Un site web
Une bibliothèque numérique actualisée, complète, et soutenue par des spécialistes expérimentés sur la thématique de l’endométriose est à votre disposition !
Entre autres outils et revue scientifique
Endométriose
L’endométriose : qu’est-ce que c’est ?
L’endométriose est une maladie chronique fréquente qui affecte environ 10 à 20 % des femmes.
Elle se caractérise par la présence de tissu utérin (ou tissu endométrial) en dehors de l’utérus.
Ce tissu extra-utérin anormal est composé de cellules similaires aux cellules utérines et est donc sensible au cycle hormonal féminin.
Il peut être situé dans les différents organes de la cavité abdominale : ovaires, vessie, tube digestif, péritoine, muscle ou ligaments…
Cette maladie est méconnue du grand public puisque plus de 2/3 des femmes ne connaissent pas l’existence même de cette maladie. Il existe plusieurs formes d’endométriose.
RESENDO
Pour en savoir plus, le site de RESENDO, réseau de soin proposé par l’Hôpital Saint Jospeh (Paris) en lien avec un réseau de praticiens libéraux
Quels sont les principaux symptômes évocateurs ?
Les principaux symptômes évocateurs et localisateurs de l’endométriose sont :
- Les dysménorrhées intenses (douleurs liées aux règles d’intensité douloureuse ≥ 8/10) ou entrainant un retentissement fonctionnel important comme un absentéisme fréquent (au travail ou à l’école), ou une résistance aux antalgiques de niveau 1
- Les dyspareunies (douleurs lors des rapports sexuels)s profondes
- Les douleurs à la défécation à recrudescence cataméniale
- Les signes fonctionnels urinaires à recrudescence cataméniale
- L’infertilité
Comment la dépister ?
L’endométriose est une maladie multifactorielle, résultant de l’action combinée de facteurs génétiques et environnementaux, et de facteurs liés aux menstruations.
Le risque de développer une endométriose pour les apparentées au premier degré est cinq fois plus élevé que dans la population générale. Néanmoins, il n’existe pas de données permettant de donner des conseils en prévention primaire de la maladie.
L’endométriose n’a pas systématiquement de conséquences pathologiques et peut être observée chez des femmes indolores et fertiles.
En l’absence de symptômes, il n’est pas recommandé de proposer un dépistage systématique dans des populations à risque augmenté , que ce soit sur des facteurs génétiques (endométriose chez une apparentée), ou sur des facteurs de risque menstruels (volume menstruel augmenté, cycles courts, premières règles précoces)
Quels critères diagnostics ?
Le diagnostic est clinique. Il repose sur les signes évocateurs précédemment cités.
Il est important d’évaluer les douleurs tant dans leur intensité que dans leur retentissements. Il est aussi nécessaire de rechercher les signes de sensibilisation à la douleur (douleurs d’allure neuropathiques pelvi-abdominales +/- irradiation dos et membres inférieurs à type de picotements, fourmillements, brulures).
Des échelles de qualités de vie sont utiles : Endometriosis Health Profile-30 (EHP-30) et sa version courte l’EHP-5, ou le questionnaire SF-36.
A l’examen clinique gynécologiques, on recherche des de signes évocateurs :
- visualisation de lésions bleutées à l’examen au spéculum du vagin ;
- palpation de nodules au niveau des ligaments utérosacrés ou du cul-de-sac de Douglas ;
- douleur à la mise en tension des ligaments utérosacrés ;
- utérus rétroversé ;
- annexes fixées au toucher vaginal.
Il n’y a pas lieu de rechercher une endométriose en cas de dysménorrhée isolée et contrôlée par une contraception hormonale, sans autre symptôme douloureux ni souhait de grossesse immédiat.
Bilan minimum préalable
- examen clinique (gynécologique si possible)
- évaluation biopsychosociale en cas de douleurs
- chroniques invalidantes
- échographie abdomino-pelvienne ou endovaginale
- IRM pelvienne
L’échographie pelvienne et l’IRM pelvienne ont des performances similaires pour le diagnostic d’endométriome.
Un MOOC
Afin d’améliorer la prise en charge, « Les bulletins de l’endométriose » mettent en situation des professionnels de santé et leurs patientes lors d’une consultation, dans différentes situation cliniques :
- L’adolescente chez qui l’on suspecte une endométriose
- La jeune femme souffrant de douleurs chroniques
- La femme ayant un désir d’enfant
- La femme en péri-ménopause
Le but de ces vidéos est de transmettre à tous les professionnels de santé, les réponses aux questions fréquentes que se posent les patientes atteintes d’endométriose et de communiquer les bonnes pratiques à adopter afin de les accompagner au mieux aux différents stade de leur vie de femme.
Il peut arriver qu’un professionnel de santé, notamment de premier recours, se retrouve démuni face à une patiente chez qui l’on suspecte une endométriose ou une patiente déjà diagnostiquée.
Des clips vidéo
Le MOOC sur « l’endométriose : l’affaire de tous », comporte 41 cours répartis en 5 thématiques :
- épidémiologie et diagnostic
- douleur et endométriose
- fertilité et endométriose
- le traitement chirurgical
- les parcours médicaux en cas d’endométriose.
Pour chaque cours, vous pourrez tester vos connaissances et vous aurez à disposition des ressources complémentaires.
Un site web
Une bibliothèque numérique actualisée, complète, et soutenue par des spécialistes expérimentés sur la thématique de l’endométriose est à votre disposition !
Entre autres outils et revue scienifique
