Les douleurs en gériatrie: une priorité …pour nous tous !

« C’est normal d’avoir mal quand on est vieux » ; « c’est compliqué voire impossible d’évaluer la douleur chez un patient âgé dément » : autant de préjugés et de fausses représentations qui persistent encore aujourd’hui, s’apparentant à de l’âgisme, même si de formidables progrès ont été faits depuis 20 ans sur l’évaluation, les traitements médicamenteux et non-médicamenteux et la prise en charge globale de la douleur chez la personne vieillissante.

Les personnes âgées présentent une haute prévalence de douleur, de 40 à 90% de la population de plus de 65 ans. Avec l’augmentation de l’espérance de vie et de la population âgée, une prise en charge appropriée et spécifique des douleurs dans un contexte de comorbidités et de polymédication est impérative, sous peine d’entrainer ou aggraver une perte d’autonomie dangereuse à cet âge avancé.  

Les « douleurs de la personne âgée » affectent plusieurs générations et âges biologiques, sont multiples, avec une prédominance de la chronicité qui peut affecter significativement la qualité de vie.

Afin de mieux prendre en charge la douleur, les professionnels de cette commission sont d’origine multidisciplinaire et relient en particulier la SFETD à la SFGG, avec la création d’un intergroupe commun, inter sociétés savantes.

Les membres de la Commission

Les membres de la Commission représentent plusieurs professions (infirmier, médecin, kinésithérapeute) et plusieurs spécialités médicales.

Actuellement la commission est composée de : Gisèle Pickering (présidente), Françoise Capriz (vice-présidente), Sylvie Chapiro, Laurence David, Géraldine de Montgazon, Rodrigue Deleens, Marie Floccia, Cyril Guillaumé, Audrey Marteu, Véronique Morel et accueille des personnes extérieures lors des travaux qu’elle mène.

La commission s’enrichit aussi des membres de la commission inter-sociétés savantes avec la Société Française de Gérontologie et Gériatrie dont la référente est le Dr Françoise Capriz.

Objectifs

• Evaluer la douleur : indispensable, notamment chez les personnes âgées dyscommunicantes
• Définir les concepts d’auto-évaluation et d’hétéro-évaluation dans le cadre des douleurs plurielles
• Identifier des parcours de soins douloureux dans les douleurs chroniques (notamment les douleurs neuropathiques).
• Définir un projet de thérapies médicamenteuses et non médicamenteuses adaptées aux personnes âgées

Modalités de fonctionnement

La Commission se réunit au moins deux fois par an en visio-conférence Teams depuis 2020, avec tous ses membres pour faire le point sur les travaux en cours et envisager de nouveaux axes d’action. Les échanges mails et téléphone sont privilégiés. Des groupes de travail se constituent en particulier en fonction des études de recommandations et consensus. 

Selon les thèmes en cours: des membres invités « experts » peuvent être associés à la réflexion et/ou aux réunions et/ou aux productions de l’intergroupe.

La commission est régie par une charte 

Travaux finalisés

Plusieurs membres participent activement régulièrement aux sessions lors des différents congrès pour améliorer la prise en charge de la douleur de la personne âgée organisé lors des congrès :

• SFETD
• CIPEG (Congrès Interdisciplinaire des Professionnels en Gériatrie) avec un DPC (Développement professionnel Continu)
• SFGG (Société Française de Gériatrie et Gérontologie) avec un DPC